"La Turquie est la 4e plus grande économie de l'Europe", a lancé le président turc Recep Tayyip Erdogan, au cours de son discours prononcé à l'Assemblée nationale à l'occasion de l'ouverture de la nouvelle année législative.
"Selon la parité de pouvoir d'achat, la Turquie est devenue la 11e plus grande économie du monde en 2021 et la 4e plus grande économie de l'Europe", a-t-il assuré avant d'ajouter :
"Nous inaugurerons l'usine de notre voiture électrique TOGG à Gemlik, le 29 octobre, et lancerons la production en série", s'agissant de la construction de véhicules 100% électriques.
Rappelant les percées de la Turquie dans les domaines économique et diplomatique, Erdogan a affirmé que "personne ne peut limiter l'horizon de la Turquie à 780 mille kilomètres carrés".
Au sujet des tensions avec la Grèce, le chef de l'État turc a indiqué que son pays ne cédera pas aux pressions.
"Nous mettons en œuvre une politique constructive et active pour résoudre les problèmes (...). Nous ne cherchons pas les tensions et ne céderons pas aux pressions", a-t-il souligné.
"Encourager la Grèce à armer les îles est incompatible avec la raison et l’esprit d'alliés. La politique de la provocation et de la tension ne profite à personne", a-t-il poursuivi.
Erdogan a assuré que la Turquie est devenue incontournable pour la résolution des grands problèmes et défis de notre époque.
"Je le dis avec une grande fierté, la diplomatie turque connaît sa période la plus glorieuse de ces derniers siècles", a-t-il lancé.
Concernant l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, Erdogan a insisté sur le fait que la Turquie reste ferme sur ses positions à ce sujet.
"Nous maintiendrons notre position de principe sur cette question jusqu'à ce que les promesses faites à notre pays soient tenues", a-t-il martelé.
Le leader turc a notamment souligné que l'accord sur le corridor céréalier conclu grâce aux efforts de son pays était l'une des plus grandes réalisations de l'ONU, au prestige ébranlé, ces dernières années.