Harry et Meghan: le chef de la diplomatie britannique défend les "Royals"
Le chef de la diplomatie britannique James Cleverly a pris la défense dimanche de la famille royale, après une polémique raciste à Buckingham et la sortie de la série-documentaire Netflix "explosive" sur Harry et Meghan.
Harry et Meghan: le chef de la diplomatie britannique défend les "Royals" / Photo: Reuters (Reuters)

M. Cleverly a affirmé sur Sky News dimanche qu'il n'avait pas encore regardé le documentaire "Harry & Meghan", dont les trois premiers épisodes sont diffusés depuis jeudi sur la plateforme de streaming. Il doit d'abord rattraper les derniers épisodes de "Stranger Things", a-t-il affirmé.

Les premiers épisodes du documentaire se concentrent surtout sur le harcèlement des médias, les allusions racistes dans la presse et en ligne. Mais la suite de la série, diffusée jeudi, devrait évoquer avec encore plus en détails le manque de soutien de la part des "Royals" dont estiment avoir été victime le fils cadet du roi Charles III et son épouse américaine et métisse.

Harry et Meghan ont quitté en 2020 la famille royale et ont accusé la famille royale de manque de soutien et de racisme dans une interview choc sur la télé américaine l'année dernière.

Il n'y a pas plus grand partisan d'un Royaume-Uni multiculturel que le prince Charles, a affirmé sur Sky News James Cleverly.

"Je pense que l'attitude de la famille royale envers ce pays reflète le pays moderne que nous voyons", a-t-il ajouté.

Sa réaction, à quelques jours de la sortie des derniers épisodes, intervient aussi après un récent scandale raciste à Buckingham.

A la tête d'une association de soutien aux femmes noires victimes de violences domestiques, Ngozi Fulani avait partagé fin novembre les propos jugés racistes que lui avait tenus Susan Hussey, une proche de la défunte reine Elizabeth II.

Mme Hussey avait démissionné dans la foulée de la polémique de ses fonctions honorifiques mais l'association de Mme Fulani a annoncé vendredi avoir dû cesser temporairement ses activités pour protéger ses équipes après des insultes racistes "horribles" en ligne.

AFP