Ce pourrait être le plan social le pus conséquent dans le secteur, selon le quotidien américain, après la pandémie qui a largement bénéficié à la croissance des revenus, mais aussi du personnel de ces entreprises.
Meta comptait quelque 87.000 employés dans le monde au 30 septembre.
Lors de la publication récente des derniers résultats trimestriels décevants, le patron Mark Zuckerberg a mentionné que le personnel du groupe ne devrait pas augmenter d'ici la fin 2023, voire même diminuer légèrement.
Selon les sources du WSJ, la plan social devrait être annoncé mercredi et plusieurs milliers d'employés seront affectés par ce premier plan social de l'histoire du géant des réseaux sociaux.
Jeudi dernier, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe et Lyft, ont fait part de licenciements de grande ampleur tandis qu'Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux.
Twitter, fraîchement racheté par Elon Musk, vient de congédier environ la moitié de ses 7.500 salariés.
Les plateformes dont le modèle économique est fondé sur la publicité pâtissent notamment des coupes budgétaires des annonceurs aux prises avec l'inflation et la hausse des taux d'intérêt.
Meta a vu son bénéfice net fondre à 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre (-52% sur un an).
"Nous affrontons un environnement macro-économique instable, une concurrence accrue, des problèmes de ciblage publicitaire et des coûts en hausse pour nos investissements de long terme, mais je dois dire que nos produits ont l'air de s'en sortir mieux que certains commentaires ne le suggèrent", a tenté de tempérer Mark Zuckerberg fin octobre, pendant la conférence aux analystes.
Mais le titre du groupe californien a chuté de 24,56% le lendemain à Wall Street.
En un an, Meta a perdu près de 600 milliards de dollars de capitalisation boursière.
La société inquiète les marchés depuis le début de l'année, quand elle avait annoncé pour la première fois avoir perdu des utilisateurs sur son réseau social d'origine, Facebook.
Les investissements coûteux en vue de contsruire le métavers, présenté comme l'avenir d'internet, ne rassurent par non plus les investisseurs qui doutent de la capacité du groupe à tirer des revenus significatifs de cet univers parallèle balbutiant.