La Turquie a regretté que les efforts visant à prolonger la durée de la trêve, entrée en vigueur le 2 avril 22, n'aient pas été couronnés de succès cette fois-ci, tout en préconisant une issue pacifique au conflit yéménite. "Nous appelons les parties au Yémen à s'efforcer de reconduire le cessez-le-feu, à apporter un soutien constructif aux pourparlers engagés sous l'égide des Nations unies et à trouver une issue pacifique à la question par la voie du dialogue et dans le cadre de la légitimité constitutionnelle, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité" a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères, dans un communiqué. Le communiqué souligne que la Turquie continuera à soutenir les efforts déployés dans le cadre des Nations unies afin de parvenir à un règlement du conflit. La trêve que connaissait le Yémen, annoncée par les Nations unies le 2 avril sous leurs auspices, a pris fin le 2 octobre.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion tenue dans la capitale, Sanaa, le Conseil politique suprême des Houthis a annoncé, dimanche, son rejet d'une proposition de l'ONU visant à prolonger la trêve, estimant qu'elle "ne répond pas aux exigences des Yéménites".
Le gouvernement yéménite a, pour sa part, annoncé, samedi, qu'il "traitera positivement une proposition de l'ONU visant à prolonger la trêve".
Le Yémen est, depuis plus de 7 ans, en proie à une guerre sans trêve entre les forces loyales au gouvernement légitime, soutenues par une coalition militaire arabe menée par l'Arabie saoudite voisine, et les Houthis, soutenus par l'Iran, qui contrôlent plusieurs gouvernorats du pays, dont la capitale Sanaa, depuis Septembre 2014.