C’est le dernier épisode de cette saga judiciaire. Après cinq ans de combat contre son extradition, Julian Assange obtient une décision en sa faveur. Ses avocats se sont félicités à l’annonce de la décision lui donnant la possibilité de faire appel. "Ce jour marque un tournant", s'est réjouie devant le tribunal Stella, l'épouse de Julian Assange qui, lui n’a pas assisté à l’audience pour des raisons de santé.
Début mars, les juges britanniques de la Haute Cour de Londres avaient demandé aux États-Unis des garanties sur la façon dont Julian Assange serait traité s'il était extradé. Washington s’est engagé à ce que Julian Assange ne soit pas poursuivi pour des faits passibles de la peine de mort.
Les débats ont également porté ce lundi sur la liberté d’expression. Si le premier amendement protège la liberté d’expression, les avocats de Julian Assange estiment qu’il n’en bénéficiera pas, n’étant pas de nationalité américaine.
700 000 documents publiés en 2010
L’Australien de 52 ans a fait fuiter 700 000 documents confidentiels du gouvernement américain en 2010 sur leurs activités en Afghanistan et en Irak. Depuis, Washington fait tout pour le juger pour “piratage informatique.” Utilisant sa loi contre l’espionnage, Washington le poursuit pour 17 chefs d’accusation.
Julian Assange a été arrêté en 2019 par la police britannique après sept années passées dans l’ambassade d’Equateur à Londres. En 2021, la justice britannique avait refusé son extradition pour l’autoriser ensuite.
Lire aussi: L’extradition de Julian Assange vers les États-Unis signerait son arrêt de mort, avertit son épouse