Les deux dirigeants ont déclaré que cette alliance, forgée lors de la guerre de Corée (1950-1953), était nécessaire non seulement pour contrer les menaces nord-coréennes mais aussi pour maintenir la région indo-pacifique "libre et ouverte" et préserver les chaînes d'approvisionnement mondiales.
Cette rencontre à Séoul s'est déroulée sur fond de renseignements faisant état de préparatifs en Corée du Nord d'un possible essai nucléaire.
Répondant au souhait de Yoon Suk-yeol d'obtenir des garanties sur la protection américaine, Joe Biden a réaffirmé dans un communiqué commun l'engagement des États-Unis à défendre la Corée du Sud à l'aide de leur arsenal nucléaire si nécessaire.
Les deux présidents sont convenus de réfléchir à un renforcement des manœuvres militaires conjointes entre leurs deux pays, limitées ces dernières années pour tenter d'apaiser les tensions avec la Corée du Nord.
Les États-Unis ont aussi promis de déployer des "actifs stratégiques" - notamment des bombardiers à long rayon d'action, des sous-marins lanceurs de missiles ou des porte-avions - si cela s'avérait nécessaire dans le cadre de la dissuasion face à la Corée du Nord.
Au cours d'une conférence de presse à l'issue de cette rencontre, Joe Biden s'est dit disposé à rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un si ce dernier se montrait prêt à des discussions sincères.
Il a déclaré que les États-Unis avaient proposé des vaccins anti-COVID à la Corée du Nord, confrontée à sa première vague officielle de pandémie, et à la Chine.
Yoon Suk-yeol a aussi proposé l'aide de son pays à son voisin, sans réponse jusqu'à présent.