Les familles des otages israéliens à Gaza ont déclaré, samedi, que "le seul moyen de libérer leurs enfants détenus dans la bande de Gaza est de conclure un accord d'échange avec les factions palestiniennes".
C'est en substance ce qui ressort d’une conférence de presse des familles des détenus à Gaza, après que l’armée israélienne a libéré quatre otages dans le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, plus tôt, samedi.
Un proche des prisonniers a déclaré lors de la conférence, suivie par Anadolu : "Il y a encore 120 détenus qui se meurent à Gaza, et la seule façon de les ramener tous, est de conclure un accord d'échange".
"Nous sommes sur le point de parvenir à un accord et nous ne devons pas manquer cette opportunité", a indiqué une autre proche des détenus.
"Jusqu'à présent, un certain nombre de détenus ont été libérés lors de plusieurs opérations, mais dans le cadre de l'accord, nous pourrons libérer plus de 100 détenus. Acceptez l'accord, acceptez de mettre fin à la guerre et sauvez des vies", a-t-elle lancé.
L'armée israélienne a lancé, samedi, une "offensive à grande échelle et sans précédent" contre le camp de réfugiés de Nuseirat et différents secteurs de la bande de Gaza.
Par voie d’un communiqué succinct publié sur X, l’armée israélienne a indiqué que ses troupes ont lancé une offensive contre des "infrastructures" dans la région de Nuseirat.
De son côté, le quotidien privé israélien Yediot Aharonot a qualifié de "sans précédent" l’offensive à grande échelle de Tel Aviv contre le camp palestinien de Nusseirat.
Le média israélien "Wala" a indiqué, par ailleurs, que l’aviation militaire israélienne a pilonné la localité de Deir al-Balah et le camp de Nuseirat, tandis que la marine israélienne a bombardé les zones périphériques de Gaza-Ville.
Aux premières heures samedi, différents secteurs de l’enclave palestinienne ont été pilonnés.
Depuis le 7 octobre, Israël mène une guerre à outrance dans la bande de Gaza qui a fait plus de 120 000 victimes civiles (morts et blessés), en majorité des enfants et des femmes, et près de 10 000 personnes portées disparues dans un contexte de famine et de destruction massive, selon des données palestiniennes et de l’Onu.