Par voie de communiqué, la Direction générale de la Garde nationale a indiqué que ses unités "ont réussi à déjouer 18 tentatives de franchissement illicite des frontières maritimes, et à secourir près de 630 personnes".
On fait savoir, de même source, qu'environ 550 des candidats à la traversée de la Méditerranée "sont de nationalités subsahariennes, tandis que le reste des migrants sont des Tunisiens", sans donner de plus amples détails sur l'identité des migrants.
Le communiqué ajoute que les unités spéciales de la Garde nationale de Sfax (sud-est) ont interpellé une vingtaine de personnes suspectées d'être des organisateurs ou des intermédiaires dans des opérations de migration irrégulière.
Dans le cadre de ces descentes et arrestations, 50 embarcations, ainsi que plusieurs voitures et motos, et une somme d’argent estimée à plus de 216 000 dollars ont été saisies.
Le 16 juillet, la présidence de la République tunisienne a annoncé la signature d’un mémorandum d'entente sur un partenariat stratégique et global entre la Tunisie et l'Union européenne dans plusieurs domaines tels que la coopération économique et commerciale et la lutte contre la migration irrégulière. L’accord entre les deux parties est estimé à plus de 834 millions de dollars.
Certaines zones du littoral tunisien sont à moins de 150 km de l'île italienne de Lampedusa. La Tunisie connaît depuis le début de l’année 2023 une augmentation remarquable des flux migratoires irréguliers vers l’Europe, notamment vers les côtes italiennes, à la lumière des répercussions des crises économiques et politiques dans le pays et des conflits armés qui ravagent plusieurs autres pays africains.
Les côtes du sud-est de la Tunisie sont fréquemment le théâtre d’opérations de sauvetage de migrants, majoritairement originaires d'Afrique subsaharienne, tandis que d’autres migrants trouvent la mort ou sont portés disparus après le naufrage de leurs embarcations.