"Nous nous efforçons d'établir un contact consulaire avec des ressortissants britanniques détenus en Afghanistan et nous soutenons les familles", a indiqué de son côté le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.
Scott Richards, un membre de The Presidium Network, a indiqué à Sky News: "A notre connaissance, nous pensons qu'ils sont en bonne santé et qu'ils sont bien traités."
"Nous n'avons aucune raison de penser qu'ils ont été soumis à un mauvais traitement tel que la torture et on nous dit qu'ils vont aussi bien qu'on peut l'espérer dans de telles circonstances", a-t-il précisé.
Il n'y a eu "aucun contact significatif" entre les autorités et les deux hommes que Presidium assiste, a ajouté M. Richards.
Deux des hommes seraient détenus par les talibans depuis janvier. On ne sait pas depuis combien de temps le troisième homme est détenu.
"Malentendu"
Il s'agirait de Kevin Cornwell, 53 ans, médecin pour une organisation caritative, d'un directeur d'hôtel pour travailleurs humanitaires dont le nom n'a pas été révélé et de Miles Routledge, une célébrité de YouTube, selon des médias.
Sur Twitter, The Presidium Network a exhorté les talibans à être "attentifs à ce que nous pensons être un malentendu et à libérer ces hommes".
L'année dernière, les talibans ont libéré le journaliste de la télévision reconnu Peter Jouvenal et quatre autres ressortissants britanniques qu'ils détenaient depuis six mois.
Le ministère britannique des Affaires étrangères a affirmé que ces cinq personnes "n'avaient aucun rôle à jouer dans les activités du gouvernement britannique en Afghanistan et qu'elles s'étaient rendues dans ce pays en dépit des conseils de voyage du gouvernement britannique".
"C'était une erreur", a-t-il ajouté.
A l'époque, le porte-parole du gouvernement afghan, Zabihullah Mujahid, avait accusé les Britanniques de "mener des activités contraires aux lois du pays et aux traditions du peuple afghan".
"Après plusieurs réunions entre l'EIA (Emirat islamique d'Afghanistan) et la Grande-Bretagne, ces personnes ont été libérées... et remises à leur pays d'origine", avait-il déclaré. "Ils ont promis de respecter les lois de l'Afghanistan, ses traditions et la culture de son peuple et de ne plus les violer."
Les talibans sont revenus au pouvoir en août 2021 et ont depuis suscité l'indignation de la communauté internationale en raison de leurs politiques, en particulier à l'égard des femmes et des jeunes filles.