L'Armée nationale syrienne (ANS) a libéré le district de Manbij du groupe terroriste PKK/YPG, soutenu par les États-Unis, éliminant ainsi l’une des principales bases terroristes dans cette zone.
Dans le cadre de l'opération "Aube de la liberté", l’ANS a libéré la région d'Ureimeh, à l'ouest de Manbij, ainsi que le village d'Um Dadat dans le nord, avant d'entrer dans le district par ses fronts nord et ouest, s'assurant ainsi d’un contrôle total.
Manbij, longtemps occupée par le PKK/YPG, avait servi de plaque tournante stratégique pour les activités du groupe terroriste à l'ouest de l'Euphrate.
L'opération "Aube de la liberté", lancée le 1er décembre, avait déjà permis à l’ANS de reprendre le contrôle du centre du district de Tel Rifaat dès le premier jour.
Importance stratégique de Manbij
Le groupe terroriste PKK/YPG s'était emparé de Manbij entre mai et août 2016 lors d'une offensive soutenue par les États-Unis. À cette époque, Washington avait assuré à la Turquie que le PKK/YPG se retirerait une fois la zone libérée du groupe terroriste Daesh, mais cette promesse n'a jamais été tenue.
De même, lors de l'opération "Printemps de la paix" en octobre 2019, la Russie s'est engagée à retirer le groupe terroriste PKK/YPG de Manbij dans le cadre d'un accord avec la Turquie. Cependant, les terroristes n'ont jamais quitté la région.
Manbij occupait une place centrale dans le plan du PKK/YPG, qui visait à établir un corridor terroriste reliant la frontière syro-irakienne à la Méditerranée.
Ce projet a été contrecarré par la Turquie en 2016 grâce à l'opération “Bouclier de l'Euphrate”, qui a empêché la connexion directe entre Afrin, Tel Rifaat et Manbij.