S'adressant aux journalistes lors du sommet UE-Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) qui s'est tenu mardi à Bruxelles, M. Macron a souligné que la décision unilatérale de la Russie aurait des conséquences importantes pour les pays du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie qui dépendent fortement de l'accord.
"Nous voyons très clairement que la Russie a décidé d'affamer des pays déjà en difficulté", a-t-il martelé.
Le Kremlin a annoncé lundi qu'il suspendait l'accord, affirmant que la partie russe de celui-ci n'avait pas été mise en œuvre.
L'accord, initialement signé en juillet dernier à Istanbul par la Russie et l'Ukraine sous l’égide de la Turquie et l'ONU, visait à reprendre les exportations de céréales à partir des ports ukrainiens. Ces exportations avaient été interrompues en raison de la guerre russo-ukrainienne qui a débuté en février 2022.
Le 18 mai, l'accord a été prolongé de 60 jours, garantissant la poursuite des exportations de céréales dans le cadre de l'accord et évitant une crise alimentaire mondiale.