Les nombreux crimes de guerre commis contre les journalistes à Gaza sont désormais confiés à la justice internationale afin qu’elle statue leurs cas.
L'organisation non gouvernementale « Reporters sans frontières » a annoncé, mercredi, avoir "porté plainte devant la Cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes de guerre commis contre des journalistes lors du conflit israélo-palestinien dans la Bande de Gaza".
C'est ce qui ressort d'un communiqué de l'organisation non gouvernementale basée en France, qui défend la liberté de la presse.
"Ces journalistes ont été victimes d'attaques qui constituent, pour le moins, des crimes de guerre", a fustigé RSF.
Et d'ajouter, "cette plainte de RSF auprès de la CPI concerne 8 journalistes palestiniens, tués dans des bombardements de zones civiles à Gaza par Israël, et un journaliste israélien, tué le 7 octobre alors qu’il couvrait l’attaque de son kibboutz par le Hamas", lit-on de même source.
Le communiqué a, également, mentionné "la destruction intentionnelle, totale ou partielle, des locaux de plus de 50 médias à Gaza".
D'après RSF, "au total, 34 journalistes ont trouvé la mort depuis le début de la guerre à Gaza, dont au moins 12 ont trouvé la mort dans l’exercice de leur activité. 10 à Gaza, un en Israël et un au Liban".