"Les obstacles qui se dressent devant l'exportation des céréales et engrais russes n'ont pas été totalement éliminés, a-t-il dit. Nous évaluons les éventuelles démarches pour répondre aux attentes de la Russie." a déclaré Cavusoglu, à l'issue de la réunion du Conseil des ministres, lundi à Ankara.

Cavusoglu a précisé que l'accord d'Istanbul a encore une validité de quatre mois.

"Si les parties ne s'y opposent pas, la durée de l'accord sera prolongée, a-t-il expliqué. Il n'y a pas besoin de refaire un accord. L'exportation des engrais russes fait partie de cet accord. Les Russes sont préoccupés par le refus de leurs attentes. Des efforts diplomatiques sont en cours pour éliminer ces inquiétudes."

Interrogé sur la normalisation des relations avec l'Égypte, Cavusoglu a indiqué que le processus n'avance pas aussi rapidement que souhaité, affirmant que ce n’est pas la partie turque qui en est la raison.

Il a également fait savoir qu’il a eu un entretien très positif avec son homologue émirati, Abdullah Ben Zayed Al-Nahyan et a affirmé : "Outre les démarches entreprises au niveau bilatéral, nous discutons désormais ce que nous pouvons faire dans les autres pays, dont ceux en Afrique, ainsi que d'autres projets."

Quant à la candidature de la Suède à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et la visite du Premier ministre suédois, Ulf Kristersson en Turquie, Cavusoglu a dit que la réunion qui sera organisée aujourd'hui est d'une importance critique en termes de mesures concrètes à entreprendre.

Le ministre turc a rappelé que la première réunion du Mécanisme conjoint permanent a été organisée à Helsinki et que la prochaine sera tenue en Suède.

"Le mémorandum d'entente sera révisé pour évaluer les efforts réalisés. Un rapport sera élaboré. Une deuxième évaluation sera faite. Les deux pays [la Finlande et la Suède] ont entrepris des démarches mais actuellement, il est difficile de dire qu'ils ont tenu leur promesses", a conclu Cavusoglu.