Boluarte a pris ses fonctions à la tête de l'Etat le mois dernier, après le limogeage et l'arrestation de l'ancien président Pedro Castillo le 7 décembre.
Les forces de sécurité ont arrêté Castillo, suite à sa décision de dissoudre le Conseil législatif (parlement) et de déclarer l'état d'urgence avant que le parlement ne tienne une troisième session pour voter sa destitution.
Le parlement péruvien, dominé par l'opposition de droite, a approuvé la destitution du président de gauche Pedro Castillo, qui purge actuellement une peine de 18 mois de prison préventive.
Les manifestants, qui ont bloqué la circulation dans plusieurs villes, ont appelé à la libération de Castillo, la fermeture du Congrès et la tenue d'élections anticipées.
Dina Boluarte a exprimé sa volonté de dialoguer avec les manifestants, en les exhortant à lever les barrages routiers.
Elle a déclaré que le gouvernement était prêt à discuter des raisons des manifestations tout en appelant à mettre fin aux campagnes anti-gouvernementales.
Plus tôt cette semaine, Boluarte a annoncé qu'elle était en pourparler avec l'organisme national de surveillance de l'immigration pour interdire à l'ancien président bolivien Evo Morales d'entrer au Pérou en raison de son ingérence dans les affaires intérieures du pays.
Morales avait critiqué, dans un tweet, la nouvelle présidente et le gouvernement péruvien, l’appelant à mettre fin aux arrestations "illégales".
Le bilan des manifestations au Pérou s’est alourdi à 12 morts et 600 blessés.