Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili, a fait l'objet de vives critiques de la part de la société civile, qui lui reproche d'avoir été trop indulgente à l'égard de la Chine lors d'une visite effectuée au début de l'année.
Le rapport est en préparation par ses services depuis trois ans et est attendu depuis des mois, mais n'a pas été publié pour des raisons incertaines.
"Nous nous efforçons de faire ce que j'ai promis", a déclaré Michelle Bachelet lors d'un point de presse à Genève, en référence à son engagement de publier le rapport avant la fin de son mandat de quatre ans, le 31 août.
Interrogée sur les raisons de ce retard, elle a répondu qu'elle avait besoin de temps pour intégrer les nouvelles informations recueillies lors de sa visite en mai.
Selon un rapport d'expert indépendant de l'ONU, les Ouïghours dans la région du Turkestan oriental sont contraints au travail forcé dans l'agriculture et l'industrie manufacturière, ce qui pourrait constituer un crime contre l'humanité.
Des études accusent Pékin d'avoir interné plus d'un million de Ouïghours et de membres d'autres groupes ethniques musulmans dans des "camps de rééducation", voire d'imposer du "travail forcé" ou des "stérilisations forcées".
Les États-Unis et plusieurs pays évoquent un "génocide", ce que Pékin dément avec véhémence.