Une source locale requérant l'anonymat a affirmé à l’Agence Anadolu que "les affrontements se sont poursuivis pendant des heures dans la région de Qasr Bin Ghashir, entre le service de dissuasion antiterroriste, dirigé par M. Abdul Raouf Kara, et la 111e brigade, Majhafel, dirigée par M.Abdul Salam Al-Zoubi."
La même source a ajouté que "la brigade 444 du chef d'état-major du gouvernement d'unité nationale est intervenue pour mettre fin aux affrontements, réussissant à se déployer comme force neutre".
"La ville est désormais calme avec un retour à la normale", a indiqué la source sans donner d’explications sur les causes des affrontements et pas davantage sur les dégâts occasionnés.
Il n'y a eu aucun commentaire émanant gouvernement d'union nationale sur cette confrontation jusqu'à 08h40 (GMT).
La Libye est en proie à des troubles depuis que l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi a été évincé du pouvoir en 2011, après quarante ans de règne.
La situation s'est aggravée en mars dernier, lorsque le parlement libyen a nommé un nouveau gouvernement dirigé par l'ancien ministre de l'Intérieur M.Fathi Bachagha, mais le premier ministre, M. Abdulhamid Dbeibeh, avait déclaré ne vouloir céder les rênes du pouvoir qu'à un gouvernement issu d'un "Parlement élu", faisant craindre que la Libye ne replonge dans la guerre civile.
Pour résoudre ce différend, les Nations Unies ont parrainé un nouveau dialogue entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'État afin de convenir d'une base constitutionnelle sur laquelle fonder les nouvelles élections, mais le dialogue s'est enlisé après plusieurs tours.
La date des élections parlementaires et présidentielles n'a pas encore été arrêtée et les Libyens aspirent à la fin des conflits fratricides, qui déchirent ce pays pétrolier depuis de longues années, par le moyen de ce scrutin.