Le groupe au losange, engagé dans un délicat exercice de restructuration et de repositionnement stratégique, a vu ses ventes mondiales chuter de 29,7% sur les six premiers mois de l'année à juste un peu plus d'un million de véhicules (1.000.199 unités).
Hors Russie, où il a suspendu son activité dans le sillage de l'offensive russe de l'Ukraine en février, la baisse ressort à 12% "dans un contexte perturbé par la crise des semi-conducteurs", a précisé le constructeur dans un communiqué.
L'arrêt de l'activité du groupe en Russie l'a privé de volumes qui avaient dépassé 270.000 véhicules au premier semestre 2021, et a fait disparaître le marché russe du top 15 des marchés Renault, remplacé par l'Italie, désormais deuxième marché du groupe derrière la France.
Le semestre aura en revanche été marqué aussi par de nouveaux progrès sur deux leviers importants actionnés pour redresser la situation financière du groupe.
Sur les cinq principaux pays d'Europe, la part des ventes à particuliers - par opposition aux flottes - a atteint 66% contre 53% un an plus tôt.
"Renault Group poursuit sa politique commerciale orientée vers la création de valeur qui conduit à une progression de la part de ses ventes sur les canaux les plus rentables", a ajouté Renault.
Les ventes de véhicules électrifiés, autre fer de lance de Renault qui sera au coeur d'un "capital market day" envisagé pour la rentrée, ont quant à elles représenté 36% des ventes de véhicules particuliers de la marque au losange en Europe au premier semestre, contre 26% un an plus tôt.