Conformément à la stratégie de la Turquie visant à "éliminer la menace au-delà de la frontière", les opérations antiterroristes ciblant les membres du PKK en Syrie et en Irak ont continué sans interruption tout au long de l'année.
Les services de renseignement ont "neutralisé" 201 terroristes, y compris les soi-disant cadres supérieurs, au cours de 181 opérations, principalement soutenues par des drones.
Un total de 45 cibles, dont des installations énergétiques et d'infrastructures critiques telles que des raffineries, des puits de pétrole, des centrales électriques, et des dépôts d'armes et de munitions dans le nord de la Syrie ont également été détruites.
La Turquie a également neutralisé 38 prétendus dirigeants de l'organisation, ainsi que des terroristes ayant perpétré des attaques et fourni des armes, des fonds et du personnel à des groupes terroristes en Syrie et en Irak.
Les sources sécuritaires ont déclaré que le ciblage des responsables de niveau intermédiaire et élevé, crucial pour les activités de financement et de logistique du groupe, a causé de grands dommages à l'organisation.
Les opérations aériennes empêchent les activités terroristes du PKK
Le travail de renseignement du MIT sur le terrain et ses opérations principalement soutenues par des drones, ont, selon des initiés, entraîné des conflits au sein du PKK.
La pression exercée sur le groupe par les opérations aériennes a conduit à des ruptures au sein de la structure organisationnelle. Des terroristes cherchent maintenant à se rendre aux forces de sécurité. L’information selon laquelle la participation à l'organisation a considérablement diminué, a également été divulguée.
Les prétendus dirigeants du PKK n'ont pas pu mener leurs activités confortablement en Syrie et en Irak en raison de l'impact des opérations aériennes. Les supposés administrateurs, qui ne pouvaient organiser des réunions avec une grande participation en raison du risque d'être ciblés, avaient du mal à transmettre leurs instructions à leurs membres. Cette situation a également porté préjudice au mécanisme de prise de décision de l'organisation.
Les terroristes forcés de vivre dans des tunnels
Les sources sécuritaires ont fait savoir que les terroristes ont été contraints de vivre dans des tunnels pour se protéger des activités constantes de reconnaissance aérienne. Cette situation a perturbé la psychologie des prétendus hauts responsables de l'organisation et a également entraîné une augmentation des problèmes de santé.
Le PKK, qui avait du mal à recruter du personnel pour l'organisation, a entrepris de changer les membres responsables de sa structure armée pour manque de performances.
Le "recrutement forcé", effectué par l'organisation, notamment en Syrie, a également suscité des réactions au sein de la population locale.
Les habitants du nord de l'Irak se sont éloignés des activités organisées par le groupe terroriste, estimant que "l'existence du PKK leur nuisait".
Les opérations de renseignement du MIT en Syrie et en Irak ont également restreint la communication et la coordination entre les régions. La communication a été interrompue entre les prétendus dirigeants du groupe terroriste à Qandil et ses membres dans diverses régions en Turquie, en Syrie, en Irak et en Iran.
Au cours de sa campagne terroriste de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK, répertorié comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'UE, est responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, y compris des femmes, des enfants et des nourrissons. Les YPG en sont la branche syrienne.