Le ministère de la Défense nationale de Turquie a annoncé tôt vendredi que 34 cibles du PKK avaient été détruites et qu’un nombre important de terroristes avaient été “neutralisés” lors d’une opération aérienne menée dans les régions de Hakurk, Gara, Qandil et Sinjar, dans le nord de l'Irak.
Dans un communiqué, le ministère a précisé que les frappes aériennes avaient eu lieu jeudi à 23h30 heure locale (20h30 GMT) contre des positions terroristes dans le nord de l'Irak.
Il a ajouté que l’opération avait été menée dans le cadre du droit de légitime défense, tel que stipulé par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, dans le but de neutraliser les éléments terroristes du PKK/KCK et d’autres groupes, d’empêcher les attaques contre les civils et les forces de sécurité et de sécuriser les frontières turques.
“Lors de l’opération, 34 cibles, dont des grottes, abris, caches, dépôts et infrastructures utilisées par l’Organisation terroriste séparatiste (BTO) ont été détruites. Il est estimé que certains terroristes de haut rang étaient également présents dans ces lieux”, a déclaré le ministère.
Le ministère a souligné que l’opération avait utilisé une quantité importante de munitions produites localement.
“Comme toujours, les forces armées turques – enracinées dans le cœur noble de notre nation – demeurent résolues et déterminées dans leur lutte contre le terrorisme, poursuivant les opérations jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucun terroriste, pour garantir la survie et la sécurité de notre pays et de notre peuple”, a ajouté le ministère.
L'opération a suivi une attaque terroriste contre le siège de Turkish Aerospace Industries (TAI) dans le district de Kahramankazan, à Ankara, mercredi.
Deux terroristes ayant attaqué les installations ont été “neutralisés”, tandis que cinq personnes ont été tuées et 22 blessées, selon le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya.
Les autorités turques utilisent le terme “neutraliser” pour indiquer que les terroristes concernés se sont rendus, ont été tués ou capturés.
Dans sa campagne de terreur de près de 40 ans contre la Turquie, le PKK – considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne – a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, y compris des femmes, des enfants et des nourrissons.