Les États-Unis, soutien inconditionnel d’Israël dans la guerre contre les Palestiniens
Dans la guerre d’Israël contre les Palestiniens, les États-Unis sont d’un apport déterminant. Au plan diplomatique, militaire et même économique, ils ne ménagent aucun effort pour soutenir ”inconditionnellement” leur allié le plus fidèle.
  Le Secrétaire d’État américain Antony Blinken et Isaac Herzog le président d’Israël / Photo : Reuters (Others)

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Les États-Unis s’affirment comme un soutien inconditionnel d’Israël dans sa guerre contre les Palestiniens. Washington mobilise ses ressources diplomatiques, militaires et économiques pour s’assurer de l’intégrité et de la viabilité d’Israël. Le soutien de Washington pour Tel Aviv est sans ambiguïté aux Nations Unies.

Le 18 octobre dernier, une résolution proposée par le Brésil au Conseil de sécurité de l’ONU, en vue de l’instauration d’un cessez-le-feu a échoué du fait de l'opposition des États-Unis. Pour Washington, le texte condamne la guerre sans mentionner explicitement le “droit d’Israël à se défendre“. Une manière de fermer la porte à toute poursuite judiciaire pour les horreurs que l’armée israélienne commet en ce moment même à Gaza.

Un soutien diplomatique américain qui semble conférer à Israël une espèce d’impunité sur le plan international.

Même les mises en garde du procureur de la Cour Pénale Internationale n’impressionnent guère Tel Aviv. Le 30 octobre dernier, Karim Khan déclarait que le fait d’empêcher l’accès à l’aide humanitaire pourrait constituer un crime, après avoir visité le point de passage égyptien de Rafah avec Gaza, principale porte d’entrée de l’aide internationale.

À ce jour, l’aide arrive au compte goute à Gaza et les habitants manquent de tout. Les hôpitaux à court de carburant, sont paralysés alors que des hordes d’affamés pillent régulièrement les entrepôts de nourriture d’organismes humanitaires.

Au-delà de l’appui diplomatique, Washington apporte aussi à Tel Aviv une aide militaire insoupçonnable. Un article de The Intercept révèle que des documents gouvernementaux font état de la construction d'une base secrète américaine près de Gaza, au fin fond du désert du Néguev.

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Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée américaine a même annoncé l’arrivée dans la région du Moyen-Orient du sous-marin de la classe Ohio, à propulsion nucléaire et transportent des ogives nucléaires. Une présence destinée à dissuader tout État ou organisation qui tenterait de menacer la sécurité d’Israël.

À cela, il faut ajouter au large d’Israël, la présence de deux porte-avions américains : L’USS Eisenhower (le plus grand bâtiment de guerre du monde) et Gerald Ford.

L’appui militaire américain inclut aussi des conseillers militaires et même des commandos préposés à la localisation des otages à Gaza.

Qui plus est, le Secrétaire d’État Antony Blinken a rappelé récemment que le président Barack Obama avait signé en 2016 un accord avec Israël "pour fournir 3,8 milliards de dollars d'aide militaire par an".

Dans le cadre spécifique de la guerre contre les Palestiniens , la Chambre des Représentants américaine a récemment approuvé, un projet de loi présenté par les Républicains, demandant une aide de 14,3 milliards de dollars pour Israël.

Le projet prévoit l’octroi d’une aide d’un montant de 14,3 milliards de dollars, dont 4 milliards seront alloués aux systèmes de défense aérienne "Dôme de fer" et "David’s Sling", et 1,2 milliard de dollars au système "Iron Beam".

Sur le plan économique, l’on ne saurait quantifier avec précision l’apport économique des États-Unis dans la guerre contre les Palestiniens.

Toutefois, il faut relever “qu’Israël et les États-Unis ont signé leur premier accord de libre-échange en 1985 et il y a plus d’entreprises israéliennes inscrites au NASDAQ (bourse de New York) que n’importe quel autre pays hors des États-Unis”.

L’essentiel des investissements du Moyen-Orient aux États-Unis (40%) viennent en effet d’Israël.

La guerre que mène Israël contre les Palestiniens à Gaza entre dans son deuxième mois, sans que l’intensité des pilonnages ne baisse. Au 7 novembre 2003, les bombardements israéliens contre Gaza, ont fait 10.022 morts, en majorité des civils dont plus de 4.000 enfants, selon le bilan du ministère palestinien de la Santé lundi.

Plus de 1.400 personnes ont péri en Israël, d'après les autorités. Le mouvement palestinien a également fait plus de 240 otages, emmenés à Gaza.

Le bilan des attaques israéliennes dans la bande de Gaza s'élève à 10.569 morts palestiniens, a déclaré mercredi le ministère de la Santé de l'enclave sous blocus. 1400 personnes sont mortes en Israël.

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