"Nous continuons de demander un accès humanitaire rapide, sûr, sans obstacle, étendu, et continu dans et à travers Gaza", a-t-il déclaré devant la presse, ajoutant que "rien ne peut justifier la punition collective infligée au peuple palestinien".
Dans la bande de Gaza, plus de 24.000 personnes ont été tuées par les bombardements et opérations militaires israéliennes, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, selon le ministère de la Santé à Gaza.
Les 2,4 millions d'habitants du petit territoire surpeuplé et assiégé, dont 1,9 million ont dû quitter leur foyer selon l'ONU, manquent de tout. Le froid qui s'est abattu sur la région complique encore leur survie au quotidien. "Le spectre de la faim plane sur la population de Gaza", a lancé lundi le secrétaire général de l'ONU.
Côté israélien, environ 1.140 personnes sont mortes et quelque 250 personnes ont alors été prises en otages, et 132 sont toujours à Gaza, dont au moins 25 auraient été tuées, selon de récentes estimations des autorités israéliennes.
Antonio Guterres s'est en outre inquiété d'une propagation du conflit au Liban voisin, voire au-delà, demandant un cessez-le-feu "afin d'atténuer les flammes d'un conflit élargi". "Car plus le conflit à Gaza perdure, plus le risque grandit d'une escalade et d'erreurs de calcul", a argué le secrétaire général.