Huit personnes sont mortes dans cet accident qui s’est produit dans la région de Varzaghan, dans le nord-ouest de l'Iran. Les secours sont arrivés sur place lundi et ont découvert les corps du président Ebrahim Raïssi et celui de son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.
Dans un communiqué, le gouvernement iranien a assuré que le décès du président Ebrahim Raïssi n'allait pas entraîner "la moindre perturbation dans l'administration".
Il n’y a à proprement parler pas de vacance du pouvoir, la Constitution est claire.
Dans le cas présent, la fonction de président est assurée par le vice-président Mohammad Mokhber. Des élections doivent être organisées dans les 50 jours pour élire un nouveau président. Une réunion de crise a tout de même été convoquée aujourd’hui.
Le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, s’est également exprimé. Selon l’agence iranienne Irna, le numéro 1 du régime a demandé aux Iraniens de ne pas s’inquiéter. Les services de sécurité ont été déployés dans les rues de Téhéran, selon des témoins.
La question est, évidemment, qui pourrait lui succéder ? Ebrahim Raïssi était un ultra-conservateur proche du guide suprême. On le présentait même comme potentiel successeur à Khamenei, le guide suprême. Raïssi a été élu le 18 juin 2021 avec le plus fort taux d’abstention de l’histoire de la République islamique.
Le président Raïssi a été déclaré mort ce lundi matin après la découverte de l'épave de son hélicoptère. L’engin qui transportait le président au retour d’une visite officielle en Azerbaïdjan avait disparu dimanche soir. L’hélicoptère s’est écrasé dans une région montagneuse du Nord-ouest de l’Iran, les conditions météorologiques étaient mauvaises avec du brouillard et de la pluie.