La Turquie rejette les déclarations grecques sur Pontus
"Les efforts de ceux qui tentent de susciter l’hostilité à travers l'histoire et d'induire en erreur les jeunes générations, ne serviront pas la paix et la stabilité", a affirmé le ministère turc des Affaires étrangères.
La Turquie rejette les déclarations grecques sur Pontus (AA)

La Turquie rejette catégoriquement les déclarations faites par les autorités grecques en prétextant l’anniversaire des allégations sans fondement de "Pontus".

Dans un communiqué de presse publié jeudi, le ministère turc des Affaires étrangères a réagi aux déclarations faites par Athènes le même jour:

"Nous rejetons catégoriquement les déclarations faites par les autorités grecques en prétextant l'anniversaire des allégations sans fondement relatives au "Pontus" et visant à déformer complètement l'histoire."

Ankara souligne que les autorités grecques poursuivent constamment leurs "efforts pour déformer l'histoire de manière irrationnelle". "Nous condamnons également les efforts déployés par les lobbies anti-Turquie en vue de tromper le public en portant ces allégations sans fondement à l'ordre du jour dans des pays tiers", poursuit le communiqué.

"Les efforts de ceux qui tentent de susciter l'hostilité à travers l'histoire et d'induire en erreur les jeunes générations, ne serviront pas la paix et la stabilité", a ajouté le ministère turc.

"Au lieu de s'appuyer sur des récits historiques artificiels incompatibles avec la réalité, il serait plus raisonnable pour la Grèce de se confronter aux crimes contre l'humanité qu’elle a commis pendant l'occupation et la tentative d'invasion de l'Anatolie, qui ont été déterminés par le Traité de paix de Lausanne, tels qu’ils figurent dans le rapport de la Commission d'enquête des puissances alliées."

Pour conclure, Ankara invite la Grèce à déployer des efforts conjoints pour la paix, la stabilité et un avenir prospère sur la base de la coopération, au lieu de déformer les faits.

Les Grecs accusent, sans aucun fondement, les Turcs ottomans d'avoir perpétré un prétendu "génocide" contre les minorités grecques en Anatolie pendant la Première Guerre mondiale. Des allégations que rejette en bloc Ankara.

AA