La Turquie a rejeté les "propos diffamatoires infondés" du Premier ministre israélien à l'encontre du président Recep Tayyip Erdogan, déclarant que les responsables israéliens n'avaient "pas le droit de parler de justice".
"Les responsables israéliens, qui sont entrés dans les pages sombres de l'histoire avec l'oppression et les massacres commis contre le peuple palestinien, n'ont pas le droit de parler de justice", a déclaré le ministère des affaires étrangères dans un communiqué.
"Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen, qui ne sont pas à l'aise avec l'expression de la vérité, ne pourront pas couvrir leurs propres crimes avec leurs calomnies infondées sur Recep Tayyip Erdogan, président de la République de Turquie", a indiqué le ministère.
Les instigateurs et les auteurs des crimes contre l'humanité, qui ont suscité un profond ressentiment dans l'opinion publique mondiale, seront tôt ou tard jugés, a souligné le ministère.
"Les autorités israéliennes, qui ont déjà perdu leur légitimité dans la conscience de l'humanité, ne pourront pas dissimuler les crimes qu'elles ont commis en bombardant des hôpitaux et en tuant des femmes et des enfants aux yeux du monde entier et ne pourront pas faire diversion.
La Turquie continuera à s'opposer au massacre de Gaza en Palestine et à soutenir la juste cause du peuple palestinien, a ajouté le ministère.
Les bombardements israéliens ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.710 enfants, selon le ministère de la Santé à Gaza, côté israéliens environ 1.200 personnes ont été tuées.