Des milliers de manifestants se sont rassemblés dimanche soir, pour la deuxième fois en deux jours,devant le parlement israélien à Jérusalem Ouest pour demander la démission du premier ministre Benjamin Netanyahou, , ont constaté des journalistes de l’AFP.
La police a fait usage de canons à eau pour dégager une route bloquée par les manifestants en colère qui agitaient des centaines de drapeaux israéliens. “Elections!“, Netanyahou “doit partir!“ et “Ramenez (les otages) maintenant!“, scandaient les protestataires au milieu de fumigènes jaunes, couleur associée aux otages détenus dans la bande de Gaza.
“Le gouvernement devrait oeuvrer à leur (otages) libération et si eux ne sont pas en mesure de le faire, peut-être que quelqu’un d’autre pourra le faire? “, a déclaré Hagai Levin, “trop c’est trop, nous avons besoin d’un gouvernement qui fonctionne“.
“Bibi Netanyahou n’a pas ce qu’il faut pour ce job, il fait n’importe quoi ces dernières années, il tire le pays vers le bas, il faut le remplacer immédiatement“, dit encore un autre manifestant, Raphael Malinovize.
Dans ce rassemblement se sont retrouvés manifestants réclamant le départ du gouvernement et familles d’otages retenus à Gaza par le Hamas. Les organisateurs ont prévenu qu’elles descendraient dans la rue tous les soirs les prochains jours.
Au moment de la manifestation de dimanche, Benjamin Netanyahou donnait une conférence de presse. “ Des élections maintenant, en pleine guerre, paralyseraient Israël pour au moins six mois. Elles paralyseraient les négociations pour la libération de nos otages (...), le premier à s’en féliciter serait le Hamas “, a-t-il déclaré.
D’après Israël, environ 250 personnes ont été enlevées et 130 d’entre elles sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes.
À Gaza, 32.782 Palestiniens ont été tués, majoritairement des femmes et des enfants, selon un dernier bilan du ministère de la Santé à Gaza.
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