La cheffe de l’agence onusienne de défense des droits des enfants, Catherine Russell, s’est félicitée sur son compte X de la libération de neuf enfants palestiniens qui étaient depuis plus d’un an détenus dans les prisons israéliennes.
“Ils ont été réunis avec leurs familles dans la nuit en Cisjordanie et à Jérusalem Est après avoir été détenus depuis plus d’une année”, a-t-elle assuré.
Ce simple tweet met en lumière la réalité de l’occupation israélienne en Cisjordanie. Des enfants sont arrêtés et mis en prison en Israël, souvent sans aucune raison légale.
La première vague de Palestiniens libérés, dimanche soir, comptait 69 femmes ainsi que 21 mineurs, certains étaient adolescents mais neuf autres n'étaient que des enfants dont l’âge ne dépasse pas 12 ans.
Ils ont été arrêtés, pour la grande majorité, après le 7 octobre 2023 et purgeaient des peines courtes ou étaient en détention administrative. Cette procédure permet aux autorités israéliennes d’incarcérer toute personne jugée dangereuse, sans charge et sans limite de temps.
Les enfants de Cisjordanie ont aussi, pour certains, payé de leurs vies les tensions entre colons, armée israélienne et habitants palestiniens. Depuis le début de la guerre en octobre 2023, au moins 185 enfants ont été tués selon l’Unicef et 1 236 ont été blessés.