"La communauté internationale a toutes les possibilités de voir des images, de lire des articles où l'on décrit les frappes sur des immeubles résidentiels, des infrastructures sociales, etc", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
"Et toujours pas un seul mot qui critiquerait ou condamnerait le régime de Kiev pour cela", a-t-il accusé, assurant que cette attaque n'aura "aucune influence" sur la conduite de la campagne militaire russe en Ukraine.
L'armée russe a affirmé jeudi avoir mobilisé son aviation et son artillerie pour repousser une attaque ukrainienne contre la région frontalière de Belgorod, où des bombardements massifs ces derniers jours ont poussé de nombreux habitants à fuir.
Onze personnes y ont été blessées jeudi, selon les autorités locales.
M. Peskov a souligné que Vladimir Poutine obtenait "en permanence" des informations des services de sécurité et autorités sur place et que le président ne s'occupait "activement" de la fourniture d'aide aux civils fuyant les combats.
Mardi, la ville de Moscou a été touchée par une attaque de drones sans précédent, faisant deux blessés légers et des dégâts mineurs.
En réaction à cette attaque, un porte-parole de la diplomatie américaine avait assuré que Washington ne soutenait pas les attaques à l'intérieur de la Russie" et se concentrait sur la fourniture à Kiev d'équipements et d'entraînements.