Leur embarcation "a été signalée en difficulté (dimanche) matin au large entre Calais et Dunkerque", a indiqué la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
"Plusieurs moyens nautiques" ont été déployés pour venir en aide aux personnes à bord, dont un hélicoptère et plusieurs navires, et "une cinquantaine de personnes ont été secourues", ajoute la préfecture.
Ces dernières semaines, les drames se sont enchaînés au large des côtes françaises, avec sept décès dans des tentatives de traversée en juillet, les traversées de la Manche sur des bateaux de fortune étant particulièrement nombreuses, l'été.
Ces décès surviennent lors de tentatives de rejoindre l'Angleterre, secouée ces derniers jours par des violences lors de manifestations anti-immigration et anti-musulmans.
Entre le 12 et le 19 juillet, six migrants sont morts dans trois naufrages distincts sur des embarcations surchargées : quatre, le 12 juillet, une femme érythréenne, le 17 puis un homme, le 19.
Le 28 juillet, Dina, une femme bidoun --une minorité apatride du Koweït-- de 21 ans, est morte écrasée dans le canot qui devait l'emmener vers l'Angleterre.
A chaque fois, les embarcations étaient très chargées. Le nombre de personnes à bord atteignait 86 le 19 juillet dernier.
La France et le Royaume-Uni tentent depuis des années d'enrayer ces tentatives de traversées de la Manche sur des canots pneumatiques.
Le président français Emmanuel Macron et le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer se sont engagés, mi-juillet, à "renforcer leur coopération en matière de migration irrégulière", en marge d'un sommet avec 40 dirigeants européens.
A peine arrivé au pouvoir début juillet, M. Starmer a confirmé l'abandon du projet controversé d'expulser des migrants au Rwanda, lancé en 2022 par les conservateurs, alors au pouvoir, mais jamais concrétisé.
A la place, il a annoncé vouloir accélérer le traitement des dossiers de demandeurs d'asile tout en durcissant la lutte contre les passeurs pour "renforcer" les frontières.