Faisant référence à sa récente rencontre avec son homologue égyptien Abdel Fattah Al-Sissi au Qatar, Erdogan a affirmé que lui-même et le président égyptien étaient "très satisfaits" de cette entrevue et qu’ils ont exprimé "le même sentiment".

Les deux dirigeants se sont rencontrés la semaine dernière dans la capitale qatarie, en marge de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de football 2022.

"Nous avons eu un problème qui s'est fait sentir sur une période de 9 ans. Nous avons entrepris cette démarche ce soir-là, notamment grâce à l'intervention de l'émir du Qatar. Après avoir surmonté cette difficulté, nous avons eu un bref échange avec El-Sisi, qui a duré une demi-heure ou 45 minutes", a-t-il expliqué, lors d’une rencontre avec les jeunes dans la ville de Konya.

"Maintenant que le processus a été lancé, un travail va se poursuivre entre nos ministres, pour nous rapprocher en Méditerranée, parce que les liens entre le peuple égyptien et la Turquie sont très différents, nous ne devrions pas renoncer à cette force au bénéfice d'autres parties", a-t-il indiqué.

”il n’y a pas de ressentiment en politique" a, par ailleurs noté le le président turc concernant les relations avec la Syrie, affirmant qu’il serait envisageable que ces liens évoluent prochainement de la même manière que celles avec l’Egypte.

A propos des relations entre la Turquie et les pays du Golfe, Erdogan a rappelé que d’aucuns tentaient de tirer parti du mécontentement d’Ankara envers certains pays de la région, se félicitant de la capacité de son pays à déjouer ces manœuvres.

"Nos relations avec les Émirats arabes unis sont à un bon niveau. Elles s'amélioreront encore", a-t-il assuré, ajoutant que "cela perturbe évidemment certains milieux".