Une nouvelle phase du conflit syrien, gérée avec calme et prudence, a été atteinte, a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Selon la Direction de la communication de la présidence turque, le président Erdogan a eu un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, jeudi, lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale, pour discuter des questions régionales et internationales pressantes, avec un accent particulier sur le conflit syrien.
Au cours de la conversation, M. Erdogan a souligné que le conflit syrien était entré dans une nouvelle phase, gérée avec calme et prudence.
Ouvrir la voie à des progrès dans le processus politique
Le chef d’État turc a insisté sur l'objectif principal de la Turquie, qui est d'empêcher une plus grande instabilité en Syrie et d'éviter les pertes civiles.
Erdogan a réitéré la position de son gouvernement selon laquelle le régime syrien doit s'engager de toute urgence avec son peuple en vue d’une solution politique globale.
Le président a également souligné les efforts continus de la Turquie pour désamorcer les tensions, protéger les civils et ouvrir la voie à des progrès dans le processus politique, réaffirmant l'engagement de son pays à l'égard de ces objectifs.
Les efforts d'Ankara pour une solution diplomatique
La Turquie est depuis longtemps à l'avant-garde des efforts régionaux visant à résoudre la crise syrienne, en accueillant des millions de réfugiés syriens et en s'efforçant de gérer les risques sécuritaires transfrontaliers.
Le pays a également joué un rôle central dans les initiatives diplomatiques, notamment les pourparlers de paix d'Astana, qui visent à favoriser le dialogue entre les parties belligérantes.
Le conflit syrien, qui a débuté en 2011, a dévasté la région, provoquant d'immenses souffrances humaines et des déplacements de population.
Alors que la crise évolue, la Turquie continue de plaider en faveur d'une résolution pacifique, tout en conciliant ses préoccupations en matière de sécurité nationale et ses responsabilités humanitaires.
L'appel entre le président Erdogan et le secrétaire général de l’ONU reflète l'approche proactive de la Turquie pour trouver une solution durable à la situation et son engagement à la coopération internationale pour faire face à l'une des crises les plus longues de l'histoire moderne.