Maroc
Au Maroc, la manifestation a été organisée à l'appel de l'Instance marocaine d'appui aux enjeux de la nation (une organisation non gouvernementale) dans plusieurs villes, telles que Casablanca, Rabat (ouest), Tanger (nord) et Oujda (nord-est).
Les manifestations sont intervenues en réponse à l'appel des factions palestiniennes, qui dans un communiqué publié jeudi, ont appelé ''les peuples arabe et islamique et tous les peuples libres du monde'' à participer le dernier vendredi du Ramadan à des manifestations massives pour exiger la fin de la guerre la bande de Gaza, dans le cadre d'un mouvement de protestation appelé ''Vendredi de la colère pour la Palestine'', selon le correspondant d'Anadolu.
D'après le correspondant, les manifestants ont scandé des slogans exigeant la protection des civils dans la bande de Gaza et le non-déplacement de ses habitants, tels que : ''Le peuple veut libérer la Palestine'', ''La Palestine résiste'', ''Gaza est un symbole de fierté''.
Les manifestants ont également condamné "le silence de la communauté internationale sur ce qu’il se passe à Gaza et son incapacité à mettre fin à la guerre".
Mohamed Nouiri, responsable de la Fédération marocaine des droits de l'Homme (ONG), a indiqué que la manifestation de Casablanca a été organisée en signe de soutien à Gaza.
Dans une déclaration à Anadolu, Al-Nouiri a souligné que "le peuple poursuivra ses manifestations tout au long de cette guerre injuste contre le peuple palestinien".
Il a, par la même occasion, salué les peuples libres du monde qui dénoncent le silence de l'ONU face aux massacres en cours, appelant à tenir pour responsables Israël et ses dirigeants.
De son côté, Bahija Laylan, membre du Comité marocain de soutien aux problèmes de la nation, a déclaré que la manifestation massive de Casablanca est ''un référendum populaire contre ce qu’il se passe à Gaza''.
Dans des propos recueillis par Anadolu, Laylan a appelé à l'éveil de la conscience humaine dans le monde arabe afin de mettre fin au massacre en cours à Gaza.
Tunisie
Des centaines de Tunisiens ont également manifesté, vendredi soir, à Tunis.
Selon le correspondant d'Anadolu, la marche nocturne est partie de la place le Passage en direction de l'avenue Habib Bourguiba, dans le centre de la capitale.
Au cours de la marche, les manifestants ont brandi des slogans tels que "Vengeance, vengeance, Ô Brigades al-Qassam" et "Abou Obeida, nous avons entendu (l'appel), tout le peuple tunisien est avec vous".
Outre la Tunisie et le Maroc, plusieurs pays, dont la Jordanie et le Yémen, ont été le théâtre de manifestations massives, vendredi, exigeant la fin de "l’agression" contre la bande de Gaza et l’acheminement de l’aide humanitaire à la population de l'enclave assiégée.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël poursuit ses opérations militaires meurtrières contre la bande de Gaza et ce, malgré la comparution de l'État hébreu, pour la première fois de son histoire, devant la Cour internationale de Justice pour des accusations de "génocide" contre la population palestinienne de la bande de Gaza.
Outre les pertes humaines, la guerre a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent, d'énormes destructions des infrastructures et des biens et le déplacement forcé d'environ deux millions de Palestiniens sur une population totale d'environ 2,3 millions de Gazaouis, selon les données palestiniennes et onusiennes.