L’Algérie a été élue, mardi, par l’Assemblée générale de l’ONU, comme membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025. Le pays a obtenu 184 voix, sur les 193 États de l'organisation et entamera son mandat à partir du 1er janvier 2024.
Selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, l'Algérie a été choisie, dans le groupe des pays de l’Afrique et de l’Océan pacifique.
Aussitôt après l'annonce de cette nouvelle, le présidence algérienne a réagi en se félicitant de ce "succès diplomatique" qui confirme, a ajouté la même source, "le retour de l’Algérie nouvelle sur la scène internationale".
"Cette élection, qui est à inscrire à l’actif de la politique étrangère de notre pays, traduit la considération et l’estime dont bénéficie le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, de la part de la communauté internationale et reflète sa reconnaissance pour sa contribution en faveur de la paix et de la sécurité internationales", a estimé la présidence algérienne.
Pour la même source, "ce succès diplomatique confirme bien le retour de l’Algérie nouvelle sur la scène internationale et entérine la vision et approche du président de la République pour la préservation de la paix et la sécurité dans le monde, fondées sur la coexistence pacifique, le règlement pacifique des différends et la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays dans le cadre d’une politique étrangère qui puise ses principes, ses valeurs et ses idéaux de notre guerre libératrice".
La Présidence algérienne a également assuré que l'Algérie, "qui ambitionne d'apporter sa contribution à l'action du Conseil de sécurité, est déterminée à focaliser ses efforts pour le renforcement de la paix et la sécurité internationales et d’un multilatéralisme revigoré avec des grands partenariats, la promotion des principes et valeurs du non alignement ainsi que la poursuite de la lutte antiterroriste et la promotion de la participation des femmes et des jeunes à ces efforts internationaux".
"L’Algérie veillera également à porter la voix des pays arabes et africains et à assurer la défense des intérêts stratégiques communs sur les différentes questions relevant des compétences du Conseil de sécurité", a soutenu le document.