Il a indiqué que le président Erdogan "avait donné une chance au gouvernement Mitsotakis et ouvert les voies du dialogue", mais que le Premier ministre grec "n'avait pas saisi cette opportunité".
"La Grèce ne fera de mal qu'à elle-même en s'opposant à la Turquie avec de petits calculs ou en s'appuyant sur des pays tiers", a déclaré dimanche Altun au journal grec Kathimerini.
Ces déclarations interviennent après que le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a critiqué la Turquie lors de son récent voyage aux États-Unis.
Mitsotakis a exhorté le Congrès américain à ne pas autoriser la vente d'avions de combat F-16 à Ankara.
Altun a réitéré les remarques du président Erdogan lors d'un entretien avec Kathimerini, ajoutant qu'il appartient "à la Turquie de décider par elle-même en tant qu'État souverain où les navires de forage mèneront leurs opérations".
"Je ne pense pas qu'il y aura une telle rencontre dans les conditions actuelles", a indiqué Altun en réponse à une question sur une éventuelle rencontre entre Erdogan et Mitsotakis.
Altun a souligné que la Turquie souhaitait entretenir de bonnes relations avec tous ses voisins et assurer la paix et la stabilité dans la région.
"La Grèce est la partie responsable de l'escalade de la tension en mer Égée depuis plusieurs mois", a déclaré Altun, ajoutant qu'Ankara a "tous les moyens et les capacités pour répondre à tout type action".