Les systèmes de défense aérienne ont également été engagés pour repousser une attaque russe sur Kiev, a indiqué l'administration militaire de la capitale sur la chaîne Telegram.
Le gouverneur de la région d'Odessa, Oleh Kiper, a déclaré sur les réseaux sociaux que les systèmes de défense aérienne étaient engagés pour repousser l'attaque aérienne russe et a exhorté les habitants de la région à rester dans les abris.
"Ils essaient d'effrayer le monde entier, en particulier ceux qui veulent travailler pour le corridor céréalier [...]. L'Ukraine, la Turquie et les Nations unies", a affirmé Serhiy Bratchuk, porte-parole de l'administration militaire d'Odessa, dans un message vocal sur sa chaîne Telegram.
La Russie avait promis des représailles après l’explosion d’un pont reliant la Russie à la péninsule de Crimée, lundi, que Moscou a imputée à l'Ukraine.
Toutes les régions de l'est de l'Ukraine ont été soumises à des alertes aux raids aériens peu après minuit mercredi.
Des blogueurs militaires pro-Kremlin ont déclaré que les frappes étaient "massives" et que Moscou utilisait une combinaison de missiles et de drones pour attaquer Odessa et d'autres régions.
Mise en garde russe
La Russie a lancé un avertissement voilé sur l'avenir des exportations de céréales via la mer Noire après avoir refusé de prolonger un accord clé autorisant un passage sécurisé pour les cargos en provenance des ports ukrainiens.
Cet avertissement est intervenu quelques heures après que l'Ukraine a déclaré qu'une attaque russe avait endommagé les installations du port d'Odessa, dans le sud du pays, l'une des principales plateformes de transit pour les céréales dans le cadre de l'accord signé avec les Nations unies et la Turquie. La Russie s’est retirée de l'accord, après s'être plaint pendant des mois que les éléments de l'accord autorisant l'exportation de denrées alimentaires et d'engrais russes n'avaient pas été respectés.
"Sans garanties de sécurité appropriées, certains risques apparaissent ici [en mer Noire]", a noté le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Si un nouvel accord autorisant les exportations était "formalisé sans la Russie, ces risques devraient être pris en compte", a-t-il ajouté.