A l'appel de la CGT, une centaine de manifestants a bloqué le périphérique à hauteur de la porte de Clignancourt et de la porte de Montreuil, selon des images de BFM TV, avant de se disperser.
Jeudi, une manifestation spontanée s'est formée place de la Concorde, qui a réuni en début de soirée entre 5.000 et 10.000 personnes selon un chiffrage de Reuters avant que la police ne procède à l'évacuation des lieux.
Il y a eu 258 interpellations à Paris, 310 dans toute la France, a indiqué vendredi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui a ajouté qu'il allait renforcer la sécurité des députés.
"Toucher à un parlementaire c'est toucher à la République", a-t-il dit sur RTL. "Les places des villes et des villages, c'est pas des ZAD".
Le chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a de son côté encouragé les manifestations spontanées : "Il va de soi que pour ma part, je les encourage, je pense que c'est par là que ça se passe."
Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs annoncé que LFI allait se ranger derrière la motion de censure que déposerait le groupe centriste Liot, fort de 20 membres.
Interrogé par Sud Radio sur l'avancée de la motion, le président du groupe Liot à l’Assemblée Nationale, Bertrand Pancher, a déclaré : "C'est en bonne voie. C'est bien parti. C'est pas encore fait".
Il a également appelé les députés Les Républicains, dont le président avait annoncé jeudi qu'ils ne voteraient aucune motion de censure, à la signer.
Réunie dans la soirée de jeudi, l'intersyndicale a de nouveau exigé le retrait d'une réforme jugée "brutale, injuste et injustifiée pour l'ensemble du monde du travail" et a appelé à une nouvelle journée de grève et de manifestations en France le 23 mars.