"L'Iran a soumis sa réponse écrite à une ébauche du projet d'accord de Vienne et a annoncé qu'un accord sera conclu si les Etats-Unis réagissent avec réalisme et flexibilité", selon Irna.
Après plusieurs mois de blocage, les discussions ont repris le 4 août dans la capitale autrichienne pour une tentative de sauver, sous l'égide de l'UE, l'accord international.
Le 26 juillet, le chef de la diplomatie européenne et coordinateur pour le dossier du nucléaire iranien, Josep Borrell, a soumis un projet de compromis et a appelé les parties engagées dans les pourparlers à l'accepter pour éviter une "dangereuse crise".
"Les divergences portent sur trois points, sur lesquels les Etats-Unis ont verbalement exprimé leur flexibilité dans deux cas, mais cela devrait être inclus dans le texte", a ajouté Irna, sans plus de précision.
“Les États-Unis -acceptent verbalement- deux revendications de Téhéran”
L'Iran a déclaré que l'administration américaine avait "verbalement accepté" deux revendications iraniennes pour relancer l'accord sur le nucléaire de 2015.
"Ils se doivent d'adopter une approche réaliste concernant les garanties", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale Téhéran.
"Concernant les deux autres questions restantes, ils ont fait montre d'une relative flexibilité de manière verbale, mais cela doit être mentionné dans le texte", a-t-il ajouté.
"Nous leur avons dit que nos lignes rouges devaient être respectées... Nous avons fait preuve de suffisamment de flexibilité... Nous ne voulons pas conclure un accord qui, après 40 jours, deux mois ou trois mois, ne se concrétise pas dans les faits", a-t-il poursuivi.
L'accord sur le nucléaire iranien a été signé en 2015 par l'Iran, les États-Unis, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'UE, mais les États-Unis sous l'administration de l'ancien président Donald Trump se sont retirés de l'accord en 2018.
Dans le cadre de cet accord, Téhéran s'est engagé à limiter son activité nucléaire à des fins civiles et, en contrepartie, les puissances mondiales ont accepté d'abandonner leurs sanctions économiques contre l'Iran.
Le retrait des États-Unis de cet accord et la réimposition de sanctions ont incité l'Iran à ne plus se conformer à l'accord sur le nucléaire.