La société du croissant rouge palestinien condamne le ciblage de ses ambulances par l’armée israélienne, à l’origine du décès de six personnes, dont quatre ambulanciers.
Dans un communiqué, l’organisme humanitaire précise que deux de ses agents ont été blessés et emmenés pour des soins médicaux d'urgence, ajoutant que l'occupation a bombardé le véhicule, malgré le respect du protocole international en toute sécurité, car le véhicule portait emblème du Croissant-Rouge.
Le “ciblage systématique par l'occupation des installations médicales, des ambulances, du personnel médical ainsi que des blessés et des malades dans la bande de Gaza, constitue de graves violations du droit international humanitaire”, rappelle cette organisation.
Il en est ainsi de l’article 24 de la Première Convention de Genève. Celui-ci stipule que le personnel médical qui recherche, récupère, transporte ou soigne les blessés ou malades, doit être respecté et protégé en toutes circonstances, en complément de l'article 11 du Premier Protocole additionnel aux Conventions de Genève, lequel stipule également que les transports sanitaires doivent être respectés et protégés à tout moment et ne doivent pas être attaqués.
Rappelant Israël à ses obligations conformément au droit humanitaire international, la Société du Croissant-Rouge palestinien a appelé la communauté internationale et les partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à prendre des mesures immédiates pour protéger les équipages de la Société et à empêcher les forces d’occupation de s’en prendre aux personnes protégées, notamment au personnel médical.
Le croissant rouge palestinien a enfin souligné qu’il poursuivait “la mise en œuvre de ses missions humanitaires, malgré les circonstances dangereuses”, exprimant son rejet de l’intention de l’armée israélienne “de rendre ses missions humanitaires impossibles”, à la lumière du ciblage continu de ses équipes médicales.