Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé mardi que son cabinet de sécurité allait adopter "dans la soirée" un cessez-le-feu dans la guerre avec le Hezbollah libanais, qui doit mettre fin à plus d'un an d'hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte au Liban.
"Ce soir, je présenterai au cabinet pour approbation un projet de cessez-le-feu au Liban. La durée du cessez-le-feu dépend de ce qui se passera au Liban", a déclaré Netanyahu à la télévision. "En accord total avec les Etats-Unis, nous maintenons une totale liberté d'action militaire" au Liban, a-t-il ajouté: "Si le Hezbollah viole l'accord et tente de se réarmer, nous attaquerons."
Une trêve au Liban permettra à Israël de "se concentrer sur la menace iranienne", a-t-il encore dit.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé de son côté la communauté internationale à "agir rapidement" pour "une mise en oeuvre immédiate d'un cessez-le-feu" peu après l'annonce par Israël de l'adoption ce soir d'une trêve.
"La communauté internationale est invitée à agir rapidement pour mettre fin à cette agression et mettre en œuvre immédiatement un cessez-le-feu", a-t-il dit dans un communiqué.
L’accord de cessez-le-feu a été annoncé à l'issue d'une journée marquée par les plus violents raids israéliens sur Beyrouth, depuis qu' Israël a lancé le 23 septembre une campagne de bombardements massifs visant le pays voisin, puis y a entamé le 30 septembre une invasion au sol dans le sud.
Au cours de l'année écoulée, plus de 3 750 personnes ont été tuées au Liban et plus d'un million ont été contraintes de quitter leur domicile, selon le ministère libanais de la Santé.