Selon les témoignages recueillis par l’Observatoire Euro-Med, ONG de défense des droits de l’Homme, l'armée israélienne utiliserait les chiens de six manières différentes pour commettre des agressions physiques, psychologiques et sexuelles sur les Palestiniens à Gaza.
Les chiens auraient été systématiquement employés pour torturer, attaquer et intimider les prisonniers et détenus palestiniens. L’armée aurait été jusqu’à utiliser des chiens pour violer des prisonniers devant d'autres détenus.
Souvent, ces derniers étaient aussi contraints sous la menace, d’insulter des factions et figures palestiniennes, ainsi que des figures religieuses, tout en glorifiant les animaux et les chiens.
L'armée israélienne aurait lâché les chiens pour imposer des ordres de déplacement forcé aux résidents de Gaza qui n'avaient pas évacué leurs maisons. En lâchant les chiens sur les résidents, ils les terrifiaient et permettaient aux chiens de les attaquer. Les victimes ont rapporté que les soldats riaient en regardant les attaques.
À l'intérieur de l'hôpital Nasser à Khan Younès, dans le sud de Gaza, l'armée israélienne a lâché des chiens sur le personnel médical, les déplacés et les patients pour les forcer à évacuer l'hôpital.
Des prisonniers libérés ont rapporté que, lors des séances de torture, les soldats et interrogateurs israéliens leur ordonnaient d'aboyer comme des chiens ou d'imiter les sons d'autres animaux comme les moutons.
Ils étaient également forcés de manger de la nourriture sur le sol de leurs cellules, subissant ainsi des humiliations et des actes dégradants délibérés de leur dignité.
Les prisonniers et détenus palestiniens ne sont généralement pas autorisés à dormir normalement dans les prisons israéliennes. Plusieurs prisonniers libérés ont rapporté avoir été forcés de dormir sur des excréments de chiens.
L'armée israélienne est depuis longtemps soupçonnée de commettre de graves actes de tortures contre les Palestiniens. Ces témoignages accablants ne font que s’ajouter à la longue liste des violations des droits humains par Israël et soulignent l’urgence de la situation à Gaza.
Voir aussi :