Selon le site israélien Walla, quelques jours avant les élections, Macron a critiqué l’ ingérence “inacceptable” par Amichai Chikli, ministre de la droite radicale de la Diaspora, "visant ouvertement et de manière flagrante à aider le parti d’extrême droite Rassemblement national".
Fin juin, cet ancien député du Likoud, le parti de Netanyahou, avait partagé sur X un discours de Jordan Bardella, leader du Rassemblement national, qui considérait dépassée la solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, rapporte le journal Haaretz.
“Ce serait excellent pour Israël si [elle] était présidente de la France, absolument”, estimait-il à la radio, début juillet, assurant que le Premier ministre partageait sa position. Le ministre faisait référence à Marine Le Pen.
En mai, Chikli avait aussi rencontré Le Pen à Madrid lors d'une convention organisée par le parti d'extrême droite espagnol Vox.
D'après Haaretz, bien que Netanyahou ait promis de freiner les déclarations de son ministre sur la politique française, Chilki agirait indépendamment du gouvernement, multipliant les initiatives pour établir des liens avec des partis d'extrême droite en Europe.
Selon une source officielle israélienne citée par le même journal, cette situation est une véritable "bombe diplomatique" qui a endommagé les relations avec la France et provoqué la colère des diplomates français.