Joseph Aoun a publié un communiqué ce lundi dans lequel il a indiqué craindre que “le retrait israélien ne soit pas total demain”, à la date limite prévue par l’accord entre le Liban et Israël. L’accord prévoit aussi la libération des prisonniers.
“Les garants de l’accord doivent assumer leur responsabilité en nous apportant leur aide, “ a insisté le nouveau président libanais.
Il a également souligné que la question de l’armement du Hezbollah restait un point de tension. L’armée libanaise ne s’est pas encore déployée dans les zones de Bint Jbeil et Hasbaya.
Pourtant, le Quintette - composé des cinq pays garants de l’application du cessez-le-feu (le Qatar, les États-Unis, la France, l’Arabie Saoudite et l’Égypte) - s'est “engagé à pousser Israël à se retirer à temps”, poursuivant aujourd’hui même ses contacts avec toutes les parties.
Quelques minutes après cette déclaration, l’armée israélienne a indiqué à l’agence de presse Reuters qu’elle maintiendrait un petit nombre de soldats dans cinq zones stratégiques le long de la frontière, conformément aux termes de l’accord discuté en novembre.
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“Nous devons rester à ces endroits pour le moment afin de défendre les citoyens israéliens, de nous assurer que le processus est terminé et de le remettre aux forces armées libanaises", a déclaré le porte-parole militaire, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, lors d'une conférence de presse. Il a ajouté que cette décision était "conforme" au mécanisme de l'accord de cessez-le-feu.
Ce lundi matin, Israël a ciblé une voiture près de Saïda, tuant une personne. Le Hamas a ensuite confirmé la mort de son commandant de la Direction des opérations du Hamas au Liban. Hier, l’armée israélienne a également tué 24 personnes qui tentaient de retourner dans leur village du Sud, alors que le retrait des troupes est fixé à demain.