L'incident, qui s'est produit le 21 janvier, a suscité l'indignation et la condamnation du monde islamique.
L'enquête lancée par le bureau du procureur général d'Ankara contre Paludan pour "insulte publique aux valeurs religieuses" est en cours.
Dans le cadre de l'enquête, le bureau du procureur général a demandé l'arrestation de Paludan afin d'obtenir une déclaration concernant l'incident de l'autodafé du Coran.
La 8ème Cour de Paix Criminelle d'Ankara, après avoir évalué la demande, a décidé d'émettre un mandat d'arrêt à l'encontre de l'homme politique danois.
La condamnation de la Turquie est intervenue après que Paludan a été autorisé à brûler le livre saint musulman devant l'ambassade de Turquie à Stockholm.
En réponse à l'autorisation de la Suède, Ankara a annulé la prochaine visite du ministre suédois de la défense, M. Pal Jonson, en Turquie.
Le ministère turc des Affaires étrangères a également convoqué l'ambassadeur suédois à Ankara, Staffan Herrstrom, qui a été informé que la Turquie "condamne fermement cet acte provocateur, qui est clairement un acte criminel de haine. En outre, Ankara estime que l'attitude de la Suède est inacceptable, demandant que cet acte soit interdit et que les insultes aux valeurs sacrées ne peuvent pas être défendues sous le prétexte du respect des libertés démocratiques".